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Interview des Editions KARK, avec FLORENCE BRICHAUD PRADO (Ecrivain)

Photo du rédacteur: Nat EvansNat Evans


Bonjour Florence Brichau Prado,


Tu es un auteur dynamique et j’adore ta façon très directe de t’exprimer, bourrée d’humour et de vérités. Aux premiers abords, tu sembles fragile et timide, mais quand on échange un peu avec toi, on se rend compte très vite que tu dégages une force et une volonté qui surprennent et qui sont peu accessibles à la plupart des mortels que nous sommes. Généreuse et empathique, ces qualités exceptionnelles se retrouvent dans les romans que tu écris.

Cette interview révélera l’artiste, tes œuvres, tes inspirations, mais aussi ton côté plus basique et humain, pour le plus grand bonheur des fans !

Aussi, se succéderont des questions qui porteront à la fois sur le côté artistique et sur le côté plus personnel, nous permettant de mieux te connaître ! Oui, on veut tout savoir !

Allez, c’est parti !


1 – Tu as écrit essentiellement des romans fantastiques avec « L’enfant de la Prophétie », « Les Chroniques d’Edenalia », des romans de science-fiction avec « Renco, quand enfanter est un devoir » ou encore des polars comme « Section criminelle ». Y a-t-il longtemps que tu écris ?

Florence Brichaud Prado:

J’écris depuis le lycée, « L’Enfant de la Prophétie » a été commencé à cette époque, justement. Bon, je l’ai beaucoup modifié avant de le publier. Mais je me suis mise à fond sur l’écriture depuis 2018, une fois que mes enfants ont été un peu plus autonomes 😉

Nat S. Evans : Tu écris depuis bien longtemps déjà, tu as donc des années d’expérience dans l’écriture.


2 – Pourrais-tu citer 3 mots pour décrire tes qualités et 3 mots pour décrire tes défauts ?

Florence Brichaud Prado :

Euh... Je n’ai que des qualités ! Bon OK, alors commençons par les défauts.

- Je suis orgueilleuse,

- Bordélique (je suis plus organisée dans le bazar que lorsque c’est bien rangé),

- Je suis tête en l’air (j’ai tellement de choses à faire et à penser, que j’en oublie la moitié... oups !),

Allez, passons aux qualités, je dois bien en avoir quelques-unes !

- Je suis passionnée,

- Scrupuleuse (oui, je déteste les incohérences dans les livres, même si c’est dans un monde imaginaire !),

- Empathique (bon, j’avoue ça peut être un défaut, mais ça me permet de deviner comment vont réagir mes persos, de comprendre leurs réactions, d’anticiper leurs émotions, etc.)

Nat S. Evans : Tu as les qualités essentielles au métier d’écrivain et de maman.


3 – En plus de ta casquette d’écrivain, tu as choisi de créer ta propre maison d’édition en prenant sous ton aile d’autres auteurs. Quels genres de romans peut-on trouver dans ton catalogue ? Combien d’auteurs as-tu édités depuis la création des Éditions Kark ?

Florence Brichau Prado :

Je ne compte pas ma maman, car elle bosse autant que moi pour KARK. Donc en plus de nous deux il y a :




- Frédéric Sirot qui a été le premier auteur édité chez nous avec « Le rêve de Laura » un superbe roman qui se passe lors de la conquête de l’Ouest. On y suit la vie d’un couple écossais qui part réaliser le rêve américain, on y découvre le choc des cultures. On a également édité son recueil de nouvelles « Mosaïques », dedans, on y trouve de la romance, de la science-fiction, ou encore du contemporain. Ce qui est parfait pour découvrir un auteur dans différents genres !











- Nicolas Rioublanc, avec son très beau roman « Le passé entre les mots ». Une quête sur le passé de l’héroïne à travers un jeu de mots croisés, réalisé par son père. Une très belle histoire, qui nous fait découvrir l’Espagne et l’art. J’admire Nicolas pour avoir su parler de peinture et d’art sans que ça fasse scolaire ou manuel d’instruction. Vraiment, il faut le lire, c’est un fabuleux road trip !









Sophie Richard avec son recueil de poésies. De base, la poésie est loin de mon domaine, mais les vers et les poèmes de Sophie ont su me toucher, et ça a été avec plaisir que je l’ai aidée à concrétiser son livre qui est sorti cet été !



Il y a également Lady O’Nyme qui ne souhaite pas dévoiler son identité, qui devrait bientôt sortir un nouveau recueil de nouvelles érotiques. Des nouvelles sensuelles, romantiques et coquines, sans que ça soit vulgaire, un pari pas facile quand on connaît les dérives qui surviennent fréquemment dans l’érotisme.

Enfin, il va y avoir bientôt une nouvelle auteure, j’ignore encore si elle écrira sous pseudonyme ou pas, donc je ne dévoile rien pour le moment, son recueil de nouvelles est assez hors du commun et j’espère qu’il plaira car son idée est vraiment intéressante ! En théorie, il devrait être prêt pour Décembre.

Voilà, j’ai fait le tour, chez les Éditions KARK il n’y a pas de jugement de genre, du moment que le manuscrit nous plaît, même s’il n’est pas dans nos genres de prédilections, on donne la chance aux nouveaux auteurs. Je les préviens toujours avant de signer les contrats, nous ne sommes pas une grosse maison, nous avons peu de moyens, mais tout est transparent. Ma maison d’édition est une maison familiale qui est là pour donner un coup de pouce à ceux et celles qui n’osent pas l’auto-édition et qui ne veulent pas se faire arnaquer par des maisons d’édition peu scrupuleuses. Je ne leur vends pas du rêve, je leur mets juste le pied à l’étrier et ils sont libres de partir quand ils le souhaitent.

Nat S. Evans : C’est un début de catalogue assez riche, avec des genres totalement différents, des histoires qu’on ne trouve pas forcément dans l’édition traditionnelle. J’espère que les Éditions KARK auront la vie longue tout en gardant leur ligne éditoriale : soutenir les jeunes auteurs.


4 – Tu as écrit énormément de romans, j’ai l’impression que tu en sors régulièrement. Combien de romans as-tu déjà publiés ? Comment fais-tu pour les faire connaître du grand public ?

Florence Brichau Prado :

Je n’en ai pas écrit tant que ça (surtout cette année où je n’ai rien sorti personnellement, lol) en tout, il y a 9 livres de sortis de ma plume. Ma mère en revanche a le temps d’en écrire beauuuuuuucouuuuuuuuup plus ! Elle doit être à une vingtaine de publiés, je crois !

Pour les faire connaître, j’ai Facebook, Instagram, Twitter et Tiktok... Bon, seulement quand j’ai le temps de faire des visuels et de relancer régulièrement des posts, choses qui en ce moment est très rare, à croire que l’espace-temps n’est pas le même pour tout le monde, les jours passent sans que je m’en rende compte !

Sinon lors des salons littéraires ou des séances de dédicaces


5 – Dans quel pays et quelle ville vis-tu ? Où pourrait-on avoir le plus de chance de te rencontrer par hasard ?

Florence Brichau Prado :

France. Ville ...Ségrie ! (même pas peur des fans qui viendraient prendre des photos de moi, MDR ). Sachant que je ne sors pas beaucoup par manque de temps, on pourrait me rencontrer lorsque j’emmène mes enfants à l’école, quand je fais mes courses ou bien évidemment lors d’un salon littéraire !


6 – Écrire un livre est toujours un exercice difficile, qui demande de la patience, du temps et de la motivation. As-tu un rituel avant de commencer l’écriture ? Lorsque tu crées, où t’installes-tu ? As-tu une pièce réservée ?

Florence Brichau Prado :

Ma seule exigence est d’avoir un bruit de fond : musiques, films, séries, peu importe. Par exemple, j’ai terminé « L’enfant de la prophétie » en regardant (écouter serait plus exact) la série des Frères Grimm.

Pour le tome 1 de « Section Criminelle », c’était devant Buffy contre les Vampires (oui, on était nostalgiques de nos années lycée, lol)

La plupart du temps, je squatte la table de la salle à manger (du coin de l’œil, je peux voir la TV, et si ça ne m’intéresse pas, je lance la vidéo ou la musique sur mon PC et je mets en miniature). Sinon je vais sur le canapé près de mon chéri avec le PC sur les genoux. Pourtant, j’ai un bureau dédié à l’écriture, où il y a tout ce qui concerne KARK... mais euh, je n’y vais jamais, c’est trop silencieux !

Nat S. Evans : La plupart des auteurs travaillent en silence, même si l’inspiration vient avec de la musique ou la tv. Tu es une exception.


7 – As-tu d’autres passions ou d’autres loisirs qui te détendent et te tiennent à cœur en dehors de l’écriture ?

Florence Brichaud Prado :

J’adore les loisirs créatifs, tout ce qui est bricolage. Que ce soit du scrapbooking, des perles, des constructions mécaniques en bois, des puzzles (mon record, un 18000 pièces, on ne sait pas où l’accrocher d’ailleurs) ou du point de croix (j’ai réalisé les portraits de mes enfants ainsi, c’est trop top).

Le loisir créatif est la seule chose qui me permette de me vider la tête, et de reposer mon cerveau qui est toujours en train de se faire de nouvelles histoires, persos, lieux, mondes, etc.


8 – As-tu le projet d’un prochain livre ? Veux-tu nous en parler, en quelques mots ?

Florence Brichau Prado :

MDR un prochain livre ? Euh, « prochainS livreS » serait plus exact ! Le tome 3 de « Section Criminelle », le tome 3 d’ « Edenalia », les prequels 1 et 2 de « L’Enfant de la Prophétie », un spin off de « RENCO », une histoire de vampires, une histoire de fantômes, je crois que ce sont les principaux livres que j’ai en tête en ce moment.

Hélas, trop de projets et pas assez de temps, du coup, j’avance un peu chacun, dès que je peux !

Nat S. Evans : J’avoue que l’histoire de fantômes, sans savoir de quoi ça parle, me tente bien ! J’adore le fantastique !


9 – Là, tout de suite, sans tricher, comment es-tu habillée ?

Florence Brichau Prado :

Baskets, pantalon de survêt gris souris, pull gris souris avec des trous MDR

En somme, je suis en mode cocooning !

Nat S. Evans : C’est trop toi ! Nature, à l’aise, pratique, unique !



10 – Quels conseils donnerais-tu à un écrivain débutant qui aimerait proposer un de ses romans aux Éditions Kark ? Quels sont les critères indispensables ?

Florence Brichau Prado :

Que l’histoire se tienne, qu’il n’y ait pas d’INCOHERENCE ! Et que ce soit bien raconté. Si en plus, il peut y avoir de l’originalité, c’est top !

Nat S. Evans : Ce doit être un sacré travail de lire des manuscrits pour les trier, et quelle responsabilité !



11 – As-tu déjà écrit un livre à 4 mains ? Si ce n’est pas le cas, y as-tu déjà pensé ? Avec qui aimerais-tu un jour tenter l’expérience ?

Florence Brichau Prado :

J’en avais commencé un au lycée, mais on était trop jeunes et inexpérimentées à cette époque.

Il se peut que j’en écrive un avec ma mère, on y pense depuis un bon moment déjà.

Je reste ouverte à toute proposition d’autres auteur(e)s, l’expérience me tente bien ;-)

Nat S. Evans : Le jour où tu le fais, tu nous expliqueras comment on s’y prend pour penser à deux cerveaux ?


12 – Lorsque te vient l’idée d’une nouvelle création, quelle a été ta source d’inspiration ? D’où te viennent toutes ces idées ?

Florence Brichau Prado :

Elles sont aussi diverses que variées.

Ça peut venir d’une chanson, d’un jeu, d’un trajet en voiture.

« RENCO » par exemple, c’était lors d’un trajet Sarthe-Bretagne, je m’ennuyais comme un rat mort et regardais défiler le paysage. Là, j’ai imaginé les constructions abandonnées. De là, j’ai dû imaginer pourquoi c’était abandonné, trouver une raison, etc., et l’histoire est née.

Pour « Section Criminelle » c’est en tombant sur le nombre de disparitions que m’est venue l’idée de faire une brigade spécialisée sur les tueurs en séries...

Pour « Edenalia » je voulais faire une romance médiévale et mon imagination s’est emballée.

Pour « L’Enfant de la Prophétie » je suis tombée « amoureuse » d’un personnage de jeu vidéo (Final Fantasy VIII, Squal !) Au départ, j’avais fait une fanfic... Ne disposant pas des droits, etc., j’ai changé l’histoire afin de rentrer dans la légalité 😄

Pour « L’art de survivre », c’est tout bêtement la pub de Koh-lanta et une étude sur le fait que l’être humain ne peut être heureux sans une dose de malheur.

Nat S. Evans : On dirait que n’importe quel détail peut t’inspirer. Tes voisins n’ont cas bien se tenir !



13- Si je t’invitais à prendre le petit déjeuner, que devrais-je prévoir ?

Florence Brichau Prado :

Pain au chocolat, coca. Je n’suis pas compliquée. 😊

Nat S. Evans : Coca ? Alors là, je n’y aurais jamais pensé.



14 – Dis-nous, où trouver tes romans ?

Florence Brichau Prado :

Sur mon site : www.leseditionskark.com

Et sur Amazon :


15 – Penses-tu participer prochainement à un Salon Littéraire ? Une séance de dédicaces ? Une foire ? Un goûter d’anniversaire ?

Florence Brichau Prado :

J’ai 2 dates de prévues :

Salon du Teilleul, Lire en Normandie, le week-end du 8 octobre (Normandie)

Salon du livre en fête à Beaumont sur Sarthe, le 19 novembre (Sarthe)


16 – Si tu n’as pas toujours été écrivain, quels ont été les métiers qui ont jalonné ta carrière ? Exerces-tu actuellement un autre travail que celui d’artiste auteur ou vis-tu de ta plume ?

Florence Brichau Prado :

La joie d’avoir fait des études générales et une licence d’histoire, a fait que je n’ai jamais rien trouvé dans ma branche, MDR

Du coup, j’ai été caissière, secrétaire comptable. J’ai vécu de ma plume pendant 3 ans, mais le covid est arrivé, alors j’ai pris un job d’intérimaire en usine (vive les poulets !) Ce qui ne m’empêche pas de continuer de travailler sur mes livres et sur ceux de mes auteurs 😊

Nat S. Evans : La période de pandémie et de confinement a bouleversé la vie d’énormément de personnes. Et pas toujours en bien.


17 – Au cours de ta vie, as-tu rencontré des personnes qui ne croyaient pas en toi ? Comme d’anciens professeurs, des membres de la famille, des potes… Qu’aimerais-tu leur dire aujourd’hui ?

Florence Brichau Prado :

Oui, je crois que ce genre de personnes sont présentes partout et pour tout le monde. Ma seule réponse à leur encontre serait de leur faire un grand sourire avec un —(BIIIIIIP)— en tête (oui, ce n’est pas très poli, oups !)

Nat S. Evans : Elles l’auront mérité.


18 – As-tu quelque chose à ajouter dont on n’aurait pas parlé ?

Florence Brichau Prado :

Pour moi, la lecture est un moment de plaisir, d’évasion, un moment où on peut prendre l’identité d’autres personnes, de vivre une autre vie. Écrire, c’est pareil pour moi, j’ai la chance de pouvoir vivre différentes vies. Si mes histoires ou celles de mes auteurs ou de ma mère permettent de donner un peu de bon temps aux gens alors, je suis la plus heureuse de tous. Je ne cherche pas à devenir la meilleure, de faire des best-sellers, être connue à travers le monde (bon, si ça arrive je ne cracherai pas dessus non plus). Je souhaite juste donner un moment de répit dans la vie de tous les jours, de rêver à autre chose.

Nat S. Evans : Je te souhaite de réaliser tes rêves.


Merci d’avoir pris le temps de répondre à toutes ces questions, parfois indiscrètes !

Nous, on s’intéresse à toi, à ton travail, aux rêves que tu nous offres et surtout, on veut tout savoir !


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