Bonjour Daryl Delight,
Tu es un auteur d’un genre particulier qui plait à de nombreux lecteurs et lectrices : les thrillers. J’ai eu la chance de pouvoir en lire plusieurs de ta plume et je dois t’avouer un petit secret : c’est toi qui m’a fait connaitre le monde de l’auto-édition et la haute qualité de certains ouvrages qui n’ont vraiment rien à envier à ceux des maisons d’édition. C’est donc toi, à travers tes romans, qui m’a donné envie de découvrir cet univers. Tu es un écrivain de talent, qui a un très grand lectorat, qui sort des livres régulièrement et pourtant tu sembles très timide. C’est contradictoire et cela m’a donné envie d’en savoir plus sur toi.
Cette interview sera donc un peu spéciale. Elle est ici pour révéler l’artiste, tes œuvres, ton ou tes inspirations, mais aussi pour révéler ton côté plus basique et humain, pour le plus grand bonheur des fans !
Aussi, se succèderont des questions qui porteront à la fois sur le côté artistique et sur le côté plus personnel, nous permettant de mieux te connaître ! Oui, on veut tout savoir !
Allez, c’est parti !
1 – Tu as écrit essentiellement des thrillers avec « Amalia », « La famille Nilsen », « Incarnation », « La Légende de Spellman » ou encore « Une nuit au funérarium ». Y-a-t-il longtemps que tu écris ?
Daryl Delight :
J'ai toujours écrit. En primaire, lorsque l'on me demandait quel métier je voudrais faire plus tard, je répondais écrivain. Ces gens m'ont toujours fasciné, je voulais être l'un d'eux. J'avais une machine à écrire et j'écrivais des petites histoires, rien de passionnant, je m'amusais seulement. Par la suite, je me suis plus tourné vers le septième art. J'adore le cinéma aussi, et je voulais voir mes récits sur grand écran. Alors je me suis mis à écrire des scénarios. Ce n'est que vers 25 ans que j'ai repris vraiment goût à la lecture. Et j'ai eu une soudaine envie de me remettre à écrire des romans.
Nat S. Evans : Tu écris donc depuis très longtemps ! Peut-être un jour auras-tu envie de reprendre tes premiers écrits pour en faire des petites nouvelles ?
2 – Pourrais-tu citer 1 mot pour décrire tes qualités et 1 mot pour décrire tes défauts ?
Daryl Delight :
Il paraît que je suis patient. Je pense que c'est une qualité essentielle lorsque l'on se lance dans l'écriture d'un livre.
En ce qui concerne mes défauts, la liste est trop longue pour être énumérée ici. Je suis assez timide, même si ça s'arrange avec le temps, je me soigne, mais c'est un défaut de l'être trop à mon sens. Il faut bien se montrer un peu pour que les lecteurs se tournent vers vos romans. J'essaie de dépasser ça !
Nat S. Evans : Il est vrai qu’à travers tes vidéos on cerne un peu ta timidité. Mais ceux qui élaborent les pires crimes ne sont-ils pas toujours timides ?
3 – Tu es un des rares écrivains freelances à se lancer sur le marché étranger, notamment le marché littéraire américain. Combien de romans as-tu déjà publié en comptant les traductions ? Quel est le dernier ? Peux-tu nous en parler ?
Daryl Delight :
J'ai fait traduire mes deux premiers romans. « La légende de Spellman » et « Amalia ». Ce dernier me tient beaucoup à cœur. C'est un roman que j'aime beaucoup alors je voulais tenter de le faire lire au monde entier. Je ne dis pas que c'est le meilleur roman du monde, non, il comporte sûrement pas mal de défauts, mais je dis juste que moi je l'aime !
Nat S. Evans : Au nom des fans, dont je fais partie, nous on aime aussi !
4 – Dans quel pays et quelle ville vis-tu ? Où pourrait-on avoir le plus de chance de te rencontrer par hasard ?
Daryl Delight :
Je vis dans le nord de la France. Vous pourriez me croiser au cinéma, dans la file du MacDo, dans un supermarché ou tout simplement dans la rue quand je me promène. Comme tout le monde quoi, haha.
Nat S. Evans : On balayera toute la région nord de la France avec un pendule pour arriver à te croiser.
5 – Écrire un livre est toujours un exercice difficile, qui demande de la patience, du temps et de la motivation. As-tu un rituel avant de commencer l’écriture ? Lorsque tu crées, où t’installes-tu ? As-tu une pièce réservée ?
Daryl Delight :
J'ai un bureau, oui. Je n'ai pas de rituel particulier, j'imagine mon histoire comme un film dans ma tête, plan par plan, et je décris ensuite ce que je vois tout en rentrant dans la peau de mes personnages pour ressentir leurs émotions.
Nat S. Evans : Lorsque tu crées, le cinéma et l’écriture se mêlent complètement.
6 – As-tu d’autres passions ou d’autres loisirs qui te détendent et te tiennent à cœur en dehors de l’écriture ?
Daryl Delight :
Le cinéma ! J'adore le cinéma ! Je joue aussi aux jeux vidéos.
7 – As-tu le projet d’un prochain livre ? Veux-tu nous en parler, en quelques mots ?
Daryl Delight :
Beaucoup de projets en tête et en attente. Mais je ne préfère pas en parler. Il est préférable de garder les projets secrets au risque de se mettre trop de pression.
Nat S. Evans : 🍀
8 – Là, tout de suite, sans tricher, comment es-tu habillé ?
Daryl Delight :
Voilà qui est inhabituel. Il est neuf heures du matin et je sors du lit. Je bois mon café dans un t-shirt blanc et noir et un bas de pyjama bordeaux. Mes pieds nus sont en contact avec ma moquette bleue et j'adore ça.
9 – Quels conseils donnerais-tu à un écrivain débutant qui aimerait se lancer ?
Daryl Delight :
Lance-toi sans trop réfléchir, écris pour toi d'abord sans penser aux futurs lecteurs. Il faut aimer son histoire avant tout. Lire et écrire, il n'y a pas d'autres secrets. Publier aide aussi à avancer. C'est en lâchant son bébé dans la nature qu'il grandira, que l'on repère les erreurs commises, que l'on se construit et qu'on s'améliore. Pour avoir un peu de recul sur son travail, il faut en être détaché, et il n'y a pas de meilleur moyen que de tout simplement l'abandonner aux autres.
Nat S. Evans : On sent l’expérience et la sagesse. C’est tellement dur de montrer ses créations lorsqu’on débute !
10 – Quel personnage (star, politique, artiste…) aimerais-tu rencontrer ? Comment imagines-tu ce moment ?
Daryl Delight :
Il y en a beaucoup. Pour rester dans la littérature, je serais ravi de rencontrer Stephen King. J'imagine que je tenterai de lui parler en anglais, qu'il ne comprendrait rien et qu'il m'inviterait à prendre des cours de langue vivante. Je lui dirais alors qu'il peut lui aussi apprendre à parler français, et il me répondrait qu'il est trop vieux pour ces conneries. Oui, je l'imagine bien dire un truc comme ça.
Nat S. Evans : J’adore !😂
11 – Lorsque te vient l’idée d’une nouvelle création, quelle a été ta source d’inspiration ? D’où te viennent toutes ces idées ?
Daryl Delight :
Je pense que le cinéma m'influence beaucoup. Souvent inconsciemment d'ailleurs. Il m'arrive de penser à une histoire, de l'écrire et puis de me dire « Ah oui, ça vient de ce film-là ». Ce n'est pas forcément une idée entière, cela peut-être un plan, une réplique ou une ambiance particulière qui m'a inspiré une histoire totalement différente.
Nat S. Evans : Là encore, le monde cinématographique est très proche de ton écriture.
12- Si je t’invitais à prendre le petit déjeuner, que devrais-je prévoir ?
Daryl Delight :
Du café. Toujours une tasse de café le matin. Rien d'autre, je ne mange pas au réveil, ou que très rarement. Tu peux toujours poser une bonne baguette sur la table avec du beurre et de la confiture, cela m'ouvrira peut-être l'appétit.
Nat S. Evans : Je prends note. Je passerai par la boulangerie en bas de chez toi, dans la région nord de la France. Un ou deux sucres ?
13 – Dis-nous où trouver tes romans ?
Daryl Delight :
Mes romans sont tous sur Amazon.
https://www.amazon.fr/Daryl-Delight/e/B06Y319B9T?ref=sr_ntt_srch_lnk_1&qid=1663761970&sr=8-1
J'ai également lancé les livres dédicacés. Je passe par Tipeee si vous voulez une dédicace et un marque-page.
https://fr.tipeee.com/daryl-delight
14 – Penses-tu participer prochainement à un Salon Littéraire ? Une séance de dédicaces ? Une foire ? Un goûter d’anniversaire ?
Daryl Delight :
Non, rien de prévu pour le moment. Je n'ai jamais fait de séance de dédicace encore, mais un jour peut-être.
Nat S. Evans : Si c’est le cas, prévois une grande salle, il va y avoir foule !
15 – Si tu n’as pas toujours été écrivain, quels ont été les métiers qui ont jalonnés ta carrière ? Exerces-tu actuellement un autre travail que celui d’artiste auteur ou vis-tu de ta plume ?
Daryl Delight :
J'ai la chance de vivre de ma passion. Je profite au maximum de cette chance tant que je peux. Qui sait ? Cela pourrait s'arrêter du jour au lendemain. Mais je pense que je n'arrêterai pas d'écrire pour autant si je devais trouver un autre travail. J'en suis même plus que certain.
Nat S. Evans : Tu fais le rêve de beaucoup d’écrivains !
16 – Écris-tu d’autres genres de romans avec d’autres pseudos ? Peut-on les connaître ?
Daryl Delight :
Non. Il est possible que ce soit le cas un jour, mais je vous le ferai savoir.
Nat S. Evans : Avec plaisir !
17 – Au cours de ta vie, as-tu rencontré des personnes qui ne croyaient pas en toi ? Comme d’anciens professeurs, des membres de la famille, des potes… Qu’aimerais-tu leur dire aujourd’hui ?
Daryl Delight :
Oh, mon Dieu, tellement !
Je ne peux même pas tous les citer, ce serait trop long. Oui des professeurs, de la famille et des amis aussi. Je n'ai rien à leur dire. J'ai préféré me débarrasser des ondes négatives. J'avance sans regarder derrière moi. Mon but n'est pas de montrer à untel ou untel que je réussis ma vie, mon but est simplement de la vivre pour moi et pour personne d'autre.
Nat S. Evans : Tu es un homme plein de sagesse.
18 – As-tu quelque chose à ajouter dont on n’aurait pas parlé ?
Daryl Delight :
Pas vraiment, je te remercie pour cette interview. J'ai pris plaisir à répondre à tes questions !
Nat S. Evans : Et nous à les lire.
Merci d’avoir pris le temps de répondre à toutes ces questions, parfois indiscrètes !
Nous, on s’intéresse à toi, à ton travail, aux rêves que tu nous offres et surtout, on veut tout savoir !
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